Les filles bien ne tombent pas amoureuses des mauvais garçon d'Emily Blaine #17

Je m'appelle Abby Harper et je suis celle qui sauvera votre carrière. Mon job ? Enjoliver, camoufler, désamorcer. En bref : effacer vos faux pas, gommer vos erreurs et vous coller une auréole sur la tête. Dans mon domaine, je suis assez douée. Enfin, c'est ce que je croyais jusqu'à ce qu'on me confie le cauchemar de tout attaché de presse : Garrett McIntyre. Une gueule d'ange à la réputation démoniaque : alors qu'il était sur le point de devenir l'enfant chéri d'Hollywood, il a insulté tout le gratin pendant la cérémonie des oscars et a taillé la route, abandonnant sa carrière prometteuse. Aujourd'hui, on me demande de le faire revenir. Et comme j'ai l'impression que convaincre monsieur "j'ai été élu deux fois l'homme le plus sexy de l'année" ne sera pas si simple...

Je suis une adepte des livres d'Emily Blaine. Je l'ai découverte par hasard avec Dear you et depuis je lis tous ses romans et je n'ai jamais été déçu. J'adore tellement sa plume. 

Abigail Harper est dans les relations publiques pour les stars, toujours là quand il faut pour réparer les dérapages des stars. 

Il va y avoir un remaniement à son boulot. On va lui proposer un nouveau client et ce n'est pas n'importe quel client. C'est Garrett McIntyre, l'acteur le plus détesté de l'amérique, celui qui est apparu ivre mort sur la scène de la remise des oscars et qui n'a pas été tendre avec les personnes avec qui il travaillait. Elle refuse catégoriquement ce nouveau dossier qui pourrait mettre fin à sa carrière.

Mark collègue, amis, amant d'un soir mais qui va devenir son nouveau patron va trouver les bons arguments et la faire changer d'avis. 
Elle n'a que quelques jours pour le retrouver et le convaincre de venir à l'avant première de son dernier film car évidemment il n'a pas laissé d'adresse.

Après quelque recherche, elle va se diriger vers une ville qui s'appelle Soledad. L'accueil des habitants ne va pas être chaleureuse, elle n'est pas la bienvenue dans cette ville. Ils savent tous où il est mais ils ne veulent pas lui dire. Elle a laissé sa carte de visite un peu partout pour qu'il puisse la contacter.
Elle était prête à repartir quand il est apparu au restaurant plus beau que jamais dans sa combinaison de surfeur. Leur première rencontre est plutôt froide, Garrett n'aime pas être importuner par des journalistes, attaché de presse. S'il est venu ici c'est pour être tranquille. 
Abby est complètement troublé par Garrett, sa beauté, sa peau bronzer, ses cheveux, ses muscles, l'eau qui dégouline le long de son corps car il vient de surfer.
Abby perd tous ses moyens quand elle est proche de lui et elle déteste ça. (en même temps il y a de quoi)

Garrett est sur de lui, mais au fond c'est quelqu'un de touchant. C'est un gros nounours qui à juste voulu retrouver un peu de tranquillité.
Il ne va pas être tendre avec Abby au début mais au fur et à mesure de leurs nombreuses rencontres, il va commercer un jeu de séduction avec elle qui va complètement la déstabiliser. A partir de là, le contact entre Abby et Garrett va être beaucoup plus chaleureux et elle va tout faire pour le convaincre de venir à l'avant première de son film.

Cependant cela ne sera pas s'en embûche, avec ses deux têtes de mule.

Garrett m'a beaucoup fait rire, avec tous ses sous entendu on ne peut qu'avoir le sourire aux lèvres. Il est très charmant et charmeur comme surfeur.
Il y a pleins de petites anecdotes rigolotes rien que pour la signification du nom du chien de Garrett.
Tout au long du livre on va apprendre à connaître Garrett et la signification du titre du livre va prendre son sens.

Abby est une fille qui a du caractère, de l'audace et elle est loin de se laisser faire. Elle persévère toujours.
Cependant Abby va jouer à un jeu dangereux entre travail et passion son choix va être vite fait mais les conséquences de ses actes ne se feront pas attendre.
Dans le monde du showbizz il n'est jamais facile de faire confiance aux personnes, patron amis ou même ex copains ou copines.
Il ne faut pas se fier aux apparences, l'appât de l'argent est des fois plus importante que l'amitié.

Vous allez vite perdre le contrôle avec Garrett McIntyre
J'ai encore une nouvelle fois était porté par le livre d'Emily Blaine. J'ai adoré, les personnages sont attachant. Elle arrive toujours a me faire passer des émotions, j'ai limite eu des petits papillons dans le ventres rien qu'en lisant des lignes. Quand on arrive à la fin on en voudrait encore!!!! Et la couverture est juste magnifique. Je regrette juste qu'il ne soit pas disponible en papier!!

Je marchais depuis dix bonnes minutes, perdue dans mes pensées, quand mon regard fut attiré par un groupe de surfeurs. Il était encore tôt et la faible luminosité ne me permettait que de distinguer leurs silhouettes sur les vagues. Je frissonnai de nouveau, à la pensée de la température de l’eau. J’avançai, curieuse de leurs acrobaties. Trois hommes chevauchaient les vagues, seuls au monde. N’ayant jamais été particulièrement adroite, les observer debout sur leur planche, en équilibre sur l’écume, me fascinait. Après de longues minutes, ils finirent par s’asseoir à califourchon sur leurs planches, leurs visages tournés vers le lever du soleil.
Je les imitai, m’installant sur le sable fin, souriant à la sensation inédite qui me saisissait. La vue de l’océan avait toujours eu des pouvoirs apaisants sur moi. Mais ici, sur cette plage déserte, transie par le froid, entourée par le silence, je n’étais que sérénité. La lumière diffuse était sublime, d’une pureté que la pollution de Los Angeles m’avait toujours empêchée de voir. Peu à peu, ma nausée s’estompa et je retrouvais une respiration normale.
Un aboiement me sortit de ma contemplation. A mes pieds se tenait un golden retriever, gueule ouverte, langue pendante, frétillant de « de joie. Mon sourire s’élargit et je tendis la main, pour le caresser.
— Salut, mon beau, soufflai-je.
Il inclina la gueule, visiblement ravi d’avoir un peu d’attention. Je le frictionnai derrière les oreilles et fus immédiatement récompensée d’un mouvement heureux de l’arrière-train.
— Qu’est-ce que tu fais ici tout seul ?
— Je vous retourne la question, fit une voix derrière moi.
Je bondis sur mes pieds, surprise, pendant que mon cœur frappait dans ma poitrine. Le chien se posa sur son arrière-train, à mes pieds, troublant le silence de son halètement. Le regard bleu clair de Garrett trouva le mien. Mon corps tout entier se tendit douloureusement, pendant que je pinçais mes lèvres trop sèches.
— Mademoiselle Harper, me salua Garrett d’un hochement de tête.
« Son attitude n’avait pas varié depuis notre dernière conversation. Froid, distant, tentant de canaliser son évidente contrariété de me voir sur cette plage, il me toisait. Vêtu d’une combinaison noire, il tenait sa planche de surf à la verticale. Son corps était tendu, ses mâchoires serrées. Dans l’instant, je compris que notre conversation matinale allait être à l’image de celle d’hier.
Ma conversation avec Mark hantait toujours mon esprit et j’espérais réellement que Garrett entende mes arguments.
— Monsieur McIntyre.
A l’instant où je tendis la main pour le saluer, je compris que j’étais encore en train de me ridiculiser. Garrett m’ignora. Pour lui, j’étais transparente et inutile. Ses yeux se braquèrent sur le chien et, pour la première fois depuis notre rencontre, un véritable sourire s’étira sur ses lèvres.
— Donut, viens par ici, ordonna-t-il, en tapant sa main contre sa cuisse.
Le golden ne cilla pas ; à l’inverse, il se coucha à mes pieds, sa gueule sur ses pattes avant. Un rire nerveux couvait dans le fond de ma gorge, mais je le ravalai quand Garrett posa ses yeux furieux sur moi.
— Mademoiselle Harper, je pensais avoir été clair hier soir, reprit-il.
— Vous l’avez été. Je ne faisais que me balader sur la plage.
Fuyant le regard sombre de Garrett, je me penchai vers le chien, lui caressant affectueusement le haut de la tête. Le golden m’offrait une distraction bienvenue.
— Donut ? C’est ça ? demandai-je.
Garrett ne prit pas la peine de répondre, pendant que le chien tournait sa gueule vers moi et léchait mon autre main.
— Donut, donc, souris-je. De toute évidence, tu n’as pas le tempérament de ton maître.
— Il a déjà mordu, contra Garrett. »